Depuis des décennies des publications diverses, des livres notamment «La vie secrète des plantes” en 1975 ont tenté de changer notre regard sur le monde végétal. Mais la sortie du livre “La vie secrète des arbres» par Peter Wohlleben, forestier allemand qui travaille à la tête d’une forêt gérée de manière non productiviste, a connu un succès planétaire en synthétisant l’ensemble des connaissances les plus audacieuses que nous avons du monde végétal.

Des connaissances qui s’affinent

Déjà, des expériences menées en 1965 avec un détecteur de mensonges avaient démontré l’existence de réactions émotives notamment par rapport aux dangers alentours. Mais aujourd’hui, la vision globale de la forêt nous émerveille au plus au point.

Les arbres ont une vie intime, se protègent les uns les autres : les arbres-parents facilitent la croissance des leurs « rejetons », communiquent entre eux surtout à travers un réseau de filaments créés par les champignons.

Les arbres sont capables de sécréter des substances nocives pour éloigner leurs agresseurs (antilopes et acacias)…

En fait les arbres sont des êtres sociaux, ils peuvent apprendre et mémoriser, se comporter en infirmiers pour les voisins malades et conservent en vie les souches qui au lieu de pourrir leur transmettent leurs expériences, leur savoir…

Ils avertissent leurs voisins parfois lointains d’un danger en envoyant des signaux à travers un réseau de champignons surnommé humoristiquement : « Bois Wide Web ».

Un monde nouveau à naître

C’est notre façon de ressentir les arbres, les forêts qui se transforme, change notre rapport avec la nature.

Mais actuellement, nous en sommes encore à lancer des bulldozers dans les forêts sans savoir, sans rien savoir. Les forêts brûlent, sont abattues. Des livres, comme “La vie secrète des arbres” de Peter Wohlleben et des films comme “L’intelligence des arbres” de Julia Dordel et Guido Tölke, participent à une prise conscience qui finira par l’emporter face aux inconsciences tragiques de la grande finance et aux petits profits à courte-vue.

C’est notre survie qui est en jeu.

Michel Bigoni

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