Romain Pillard, de Colomieu, après ses études en fac d’histoire et divers emplois, a choisi de mieux connaître les diverses civilisations en les découvrant « en immersion » à travers de longs séjours aux quatre coins du monde. Déjà l’Asie, l’Amérique du Sud et il est actuellement sur le départ pour l’Amazonie française en Guyane.

Premier projet

Son point de chute sera le camp Bonaventure au terme d’une piste forestière de 10 km, non loin du marché de Cacao et de la chute de Tibourou où il vivra dans un carbet (abri de bois sans mur typique des cultures amérindiennes).

Bien sûr, Romain au cœur de cette partie de la forêt primaire amazonienne française a soif de découvrir ses beautés, richesses, sa culture de base que les conditions de vie actuelle là-bas ont risqué d’effacer, mais il veut surtout situer sa démarche dans un autre contexte.

Celui d’aider à renforcer les liens entre les métropolitains et les 300000 Guyanais. Là où il va se trouver, il rêve de pouvoir faciliter les échanges entre ce département français et la métropole. Ceci pour permettre aux jeunes Guyanais par exemple de suivre une formation qu’ils pourront ensuite mettre en application en Guyane.

Romain ne veut en aucun cas se mêler de politique, mais uniquement de l’humain, agir, redonner sens à la vie, car il partage ces mots d’un sage indien : « l’homme blanc n’a plus de rêves », et il compte bien relever ce défi en prouvant que ces rêves peuvent reprendre vie.

Deuxième projet

Il est de faire prendre conscience de l’importance de ce département français à la métropole.

Le centre spatial est situé sur l’un des meilleurs emplacements du monde par rapport aux lancements, car ils nécessitent beaucoup moins d’énergie qu’ailleurs. Ce territoire est riche en potentialités aussi bien naturelles qu’humaines, mais il reste à lutter contre l’orpaillage sauvage, la paupérisation d’une partie de la population.

Et enfin…

Romain rêve aussi de pouvoir devenir guide en milieu naturel et de devenir un ambassadeur des richesses et des beautés préservées de cette forêt primaire auprès des touristes. Et puis, également témoigner de son parcours en Guyane à travers des communiqués de presse réguliers.

Michel Bigoni

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