…de la sauvegarde du vivant

Dans un monde qui n’est rien de moins que désenchanté, l’élan de cœur peut en inspirer une autre vision. Loin d’un écologisme de technocrates mais aussi loin du souci de soi et d’une vie dépourvue de compassion, les Bishnoïs sont sortis de leur égocentrisme depuis le 15 ième siècle et cultivent le goût des choses singulières.

Ce peuple du Rajasthan, dévoué à la protection animale, inscrit une conscience humaine dans chacun de ses actes de vie quotidienne. Paons, gazelles se promènent sans crainte, eau et récoltes, pourtant si précieuses, sont partagées avec les êtres sensibles.

Comment ne pas voir qu’une modeste minorité, menacée par une croissance urbaine aberrante, constitue un levain salvateur ?

Parce que les convulsions de notre Terre suscitent tant d’interrogations angoissantes, parce que l’environnement reste tributaire d’une logique de marché, changer de culture résonne, désormais, comme un cri d’alarme.

Les Bishnoïs nous enseigneraient, nous donneraient, à nous si modernes, des pistes pour une idéologie sans exploitation ni souffrance animale.

Voilà ce peuple nu et à nu qui raconte son histoire. Voilà qui permet d’espérer en l’humanité.

Valérie L.

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