Il était une fois un petit rêve perdu dans l’enchantement des étoiles avant d’aller illuminer de merveilleux le sommeil profond des enfants de Noël.

Un moment dans un ciel d’hiver pour préparer la magie de la nuit la plus douce dédiée aux promesses de joie, de bonheur, de surprise, d’abondance et de plaisir. Désireux de visiter les esprits assoupis il souhaitait donner aux petits visages endormis des images d’anges, de celles qui plaisaient tant au Père Noël. De ces sourires offerts en remerciements, tirés par des rêves ouverts sur les lumières brillantes des cadeaux du petit matin.

Allant de l’un à l’autre, le petit rêve apportait la douceur de son passage comme une vague furtive chargée de fantaisies et de couleurs multiples, de celles de jouets, de machins, de trucs ou de bidules, de toutes natures, lesquels ne faisaient pas toujours sourire. Certains visages restaient impassibles aux images rêvées et rien ne réussissait à effacer le masque sérieux et même triste de leurs expressions.

Notre petit rêve comprit que sa magie de Noël devait trouver autre chose de plus subtil et de plus compatibles avec l’humeur de notre temps. Il changea de comportement et se mit à porter des messages plus simples de paix, d’amour, de tolérance, d’espérance, de famille, de soins et même d’éducation. Et bientôt, partout dans le monde, tous les enfants endormis se mirent à sourire, tous ensemble, à la belle nuit de Noël.

Paul Gamberini

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