Voilà, voilà, la grande question qui interroge nos esprits perturbés : « vaccin or not vaccin ? ».

Evidement il n’est pas de ma compétence de dire si, oui ou non, on doit se soumettre aux bienfaits d’une vaccination salvatrice, cela relève de la médecine et chacun doit avoir l’avis de son propre praticien, lequel connait mieux que quiconque la fragilité physique ou la sensibilité émotionnelle de son patient. Ce que je retiens, tout de même, c’est que l’on a tous envie de se sortir de ce marasme insupportable qui nous isole, qui nous prive de nos habitudes et qui nous transforme en zombis craintifs, la mine masquée, le regard embué et la démarche rapide dans des rues désertes, sans âme vagabonde, et dont les courants d’air se respirent avec la crainte de possibles contagions. Ce n’est vraiment pas la joie dans les chaumières, cela rompt l’enthousiasme joyeux qui nous est propre et qui éclaire notre plaisir de vivre. Ce qui veut dire que si, d’aventure, on arrivait à être immunisés et à balancer ce satané petit machin de virus, dans les poubelles de l’oubli (grâce au S.I.V.O.M ou sa définition conjoncturelle : Sans Immunité Virale On Meurt) il nous resterait à retrouver la confiance, cette mère souveraine de notre bonheur et de notre heureuse insouciance.    

      Pour cela on pourrait imaginer un laboratoire super innovant capable de nous bidouiller un vaccin particulier afin de nous prémunir de tout ce qui aurait pu nous contrarier au long de cette période d’incertitude. Une préparation savante, applicable en une seule injection, qui devrait prendre en compte différents facteurs « moralement pathogènes »

afin de nous remettre dans une ambiance de joyeuse sérénité. Avec les yeux grands ouverts sur les merveilles parfumées d’un printemps proche et radieux, dont le beau mois de mai à venir.

     La première atteinte, virale, à annihiler devrait concerner la menace pernicieuse du confinement, toujours en embuscade, et pour cela il faudrait travailler la mixture vaccinale pour redonner à nos précieux sentiments de liberté la certitude de leur nature immuable ainsi que l’assurance d’aucun risque d’assujettissement. Avec des impressions retrouvées de libérations ouvertes sans contrainte sur des tas de possibilités, sans aller jusqu’à pénaliser la liberté d’autrui, bien évidement.

La deuxième atteinte, virale, à dégommer, serait celle de cet accablement débilitant fait de tristesse et de soumission qui nous aura tous rendus passifs et dociles au point de perdre le sens de l’humour et de chercher refuge dans une solitude digne d’une vraie vie monacale. Sans aucune préparation spirituelle et partiellement surmontée grâce à un instinct de survie.

La troisième atteinte virale à déglinguer devrait être celle qui a été capable de réduire nos capacités habituelles d’actions, d’entreprises, d’aventures, de loisirs, de voyages et de convivialités. Cela en limitant nos activités et notre dynamisme en nous contraignant par des décisions administratives enrobées de sanctions dissuasives. Ce qui veut dire que la confection de ce vaccin aux vertus particulières devrait tenir compte de nos aspirations profondes et traditionnelles, modelées par une longue histoire de civilisation, qu’il conviendra de préserver, solidement, avant de les défendre.

   On pourrait sourire d’une telle initiative, capable de basculer une société meurtrie dans le flux immédiat d’un courant effervescent et prospère, afin de retrouver rapidement la marche du passé qui se voulait être encourageante dans différents domaines : économique, international, mondialiste, créatif, consumériste, etc.

Mais les choses ne sont pas aussi simples et bien qu’il faille retrouver une forme d’optimisme des options différentes devront être prises pour de bonnes décisions. Le courage et la solidarité devraient permettre cette mutation dans un monde pétri d’inquiétudes.

Les comportements devront s’adapter mais en maintenant solidement et bien haut : L’étendard sacré de la Liberté.

Paul Gamberini

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