Jeudi 30 août à Belley, une quarantaine de personnes s’est de nouveau réuni à la Maison des sociétés autour de la question des compteurs d’électricité « Linky » déployés par la société Enedis. Il a été décidé de se constituer en association, afin de mieux informer sur ces nouveaux compteurs communicants.

  Une dizaine de personnes s’est portée volontaires pour participer au Conseil d’administration de la future association ; des commissions se mettent en place pour organiser les actions : collecte d’informations, diffusion auprès des locataires, propriétaires, résidents secondaires, constructions nouvelles, élus… Si beaucoup disent ne pas vouloir le Linky chez eux, ils pensent que le refuser sera aisé, ou bien que son installation est irréfutable.

Le 26 juillet, la venue de Me Raffin, avocat au barreau de Lyon, a conforté l’idée que le caractère obligatoire n’est pas évident. L’association prévoit d’ailleurs de faciliter une action collective en justice.

  Fin mai déjà, plus de 115 personnes avaient participé à une réunion d’information proposée par un petit groupe d’habitants mettant en avant des points inquiétants du dispositif : disfonctionnements, incidents et incendies survenant après la pose du Linky, un dispositif annoncé à 7 milliards d’euros pour remplacer des compteurs parfait en état de marche avec une durée de vie 60 ans contre 7 ans maximum pour les nouveaux, l’enregistrement et la revente de l’attitude quotidienne de chaque utilisateur grâce à la mise en place du Big data, des économies d’énergies qui ne durent que 6 mois, des ondes électromagnétiques intérieures et extérieures, supplémentaires et permanentes (avec abandon du principe de précaution, alors que les radios fréquences et les microondes sont classées potentiellement cancérigènes), un avis défavorable de la Cour des comptes, et beaucoup d’autres arguments face à un dispositif annoncé parfait.

A Champagne en Valromey, d’autres habitants et élus ont aussi assisté à une conférence alertant sur les compteurs Linky au mois de juin ; des petits groupes s’organisent également à Yenne, Chanaz, dans le Valromey et tout le département. Une multitude de collectifs se créé : 120, d’après la plateforme opérationnelle anti-linky (www.paol.fr), qui enregistre aussi 683 communes ayant délibéré contre le déploiement des compteurs.

A Nattages, un petit groupe de personnes est venu soutenir une habitante pour refuser le Linky ; les pratiques de déploiement sont assez aléatoires, alors que les prestataires d’Enefis imposant à leurs techniciens des minimums d’installations quotidiennes (12 Linky / jour) avec une prime pour tout Linky supplémentaire.

Si vous souhaitez obtenir des informations, participer à des actions ou rejoindre l’association, vous pouvez écrire à debat.linky01@lilo.org

I. B.

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