Document fourni par Christian Ferrari de Cheignieu

L’histoire du pont de La Balme est à fort rebondissements. Ce lien entre l’Ain et la Savoie, et plus avant entre la Savoie et la France jusqu’en 1860, est marqué par une suite de ponts différents ou de passages en bac. Même l’emplacement de ces ponts a varié, mais il semble que le premier pont dont on ait mémoire, dit des comtes de Savoie, détruit au 13e siècle, se soit dressé à l’endroit même de l’ouvrage actuel. N’oublions pas que l’usage des ponts et des bacs entraînait des droits de passage. Ce qui n’était déjà plus le cas pour les deux derniers ponts que nous présentons.

Les deux derniers ponts : deux exploits techniques

Situé plus haut de 450 m du pont actuel (donc en amont…), ce premier pont (voir photo) dont il est question ici a été ouvert en 1914 en béton armé. Il avait une arche unique de 95 mètres. Ce fut un des premiers ouvrages, si ce n’est le premier de ce type en béton armé : un exploit technique unique, exceptionnel. L’armée française le fait sauter en 1940.

En 1946 s’achève le pont actuel. Une centaine d´ouvriers ont participé à sa construction, sous la conduite de l’architecte V. Bollard, cet ouvrage constitue l’un des derniers grands ponts en maçonnerie (pierres de taille provenant d’une carrière de Parves) construits en France, ce fut là aussi un bel exploit ingénierie!

L’un fut le premier, l’autre le dernier d’un type particulier de construction.

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