La période qui s’achève placée sous le signe de la peur pour notre santé, nos professions, nos revenus ressemble à un mauvais rêve… Faut-il baisser les bras, attendre que tout redevienne comme avant ?

Cet « avant » n’était pas aussi merveilleux que cela, d’ailleurs regardons où il nous a conduits ! Il est un adage qui dit « Nous avons le droit de tomber, mais le devoir de nous relever ».

Nous relever différent porté par une foi absolue en notre bonne étoile. Refonder notre vie sur nos valeurs premières, rebâtir notre quotidien en privilégiant notre entourage, nos producteurs, nos commerces, nos artisans, nos artistes… Et puis, en misant sur la volonté d’adapter notre travail à nos goûts profonds, à notre joie de l’accomplir et non plus à trimer sous le joug de la contrainte. Et pourquoi pas créer notre propre emploi, un travail qui n’existait pas avant et qui correspond aux conditions nouvelles d’une économie nourrie par un humanisme revivifié et indispensable à notre survie et à notre harmonie intérieure.

Facile à dire ? Lorsque nous nous élançons dans un tel projet, tout l’univers conspire à la réalisation de celui-ci et les circonstances, les rencontres, les aides les plus improbables viennent à nous.

Si nous sommes honnêtes avouons que bien souvent au cours de ce confinement, nous nous sommes éveillés à des sentiments depuis longtemps oubliés comme de nous dire que plus rien désormais ne sera comme avant… Et à présent, beaucoup craignent que tout reparte « comme en quatorze »… Mais cela dépend de chacun de nous.

Rappelons-nous comme en ces jours de confinement le ciel était d’un bleu si beau, les oiseaux chantaient comme jamais, les fumées se dissipaient et comme nous avions soif de liberté, de vérité, de bonheur !

Alors tentons l’aventure !

Michel Bigoni

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