Pour les petits tout d’abord…

C’est une sacrée aventure pour le vieux Père Noël de devoir parcourir tous les pays du monde en une seule nuit ! Comptez le nombre d’appartements à visiter !

Les tours immenses se dressant dans le ciel !

Même que la Mère Noël n’en dort pas du départ au retour de son « homme ».

Ils ont eux aussi des enfants et des arrières, arrières, petits enfants et plus encore… Mais cette ribambelle de gamins et gamines est désavantagée, car le Père Noël fait passer les autres enfants du monde avant les siens… Et ceux-ci devront attendre le retour de leur grand-père pour recevoir les cadeaux non distribués ! Quelle injustice ! Être les petits-enfants du Père Noël et ne recevoir en cadeaux que ceux que les autres enfants du monde n’ont pas voulu… Alors des cadeaux sans valeur ? Ah, loin de là !

Pour descendre vers les petits souliers d’un enfant, il faut que celui-ci croit en lui, rêve de lui, sinon les rennes tirant son traîneau ne trouveront pas le chemin pour aller jusqu’à sa chambre et le Père Noël, le coeur déchiré, sera conduit jusqu’à l’appartement suivant. Et les cadeaux que cet enfant recevra ne seront pas enchantés comme ceux qu’apportent le père Noël…

Voilà pourquoi il reste à son retour dans son traîneau des jouets qu’il offrira à ses petits enfants, des jouets étoilés.

Oh, car ses petits enfants à lui n’ont pas de peine à croire en leur grand-père, parce qu’ils vivent tous les jours et les nuits avec lui ! Et c’est là une joie sans fin.

Pour les grands…

Moralité croyez très fort en vos rêves ! Et si les grands étaient plus nombreux à croire en ceux-ci, ils recevraient des présents merveilleux qui combleraient leurs désirs, effaceraient leurs peines ! Si nous ne croyons pas à nos rêves, comment pourraient-ils se réaliser ?

Et puis surtout quand les temps sont moroses comme à présent sur nos chaumières, souvenez-vous de cette réplique de Courteline, que j’ai un peu actualisée :

— Croyez-vous au bel avenir

— Oui, les jours où je ne vais pas bien, mais les jours où je m’imagine que tout va bien, je n’y songe pas.

Alors dans la tourmente, croyez, croyez toujours plus aux jours meilleurs, au jour nouveau. Déjà, j’entends le chariot du Père Noël qui traverse les nuages noirs…

Michel Bigoni

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