En avril 1849 naît dans la petite commune de Loisieux, au Rubathier plus exactement, Nizier Anthelme Philippe.

Ce petit village est situé à 6 km de Yenne et à 10 km de Novalaise.

Aucun panneau ne dirige vers sa toute petite maison natale au bout d’une impasse. Seule la ruelle où elle s’agrippe à d’autres bâtisses porte le nom suivant : “Chemin du Maître Philippe de Lyon”.

Son père avait pour prénom Joseph et sa mère Marie, un joli signe de la providence pour celui qui allait devenir le plus grand guérisseur de son temps.

Sa famille vivait de la vigne et de quelques champs, leur maison minuscule entourée d’un petit enclos ne possédait qu’une chambre en bas et deux à l’étage.

Là naquirent cinq enfants…

Aujourd’hui rien ne semble avoir changé, et cette demeure a gardé toute son humble et timide présence.

Son adolescence se passera chez son oncle qui était boucher à Lyon. Il serait très long de décrire sa rapide ascension en tant que guérisseur et voyant.

Ses résultats tiennent parfois du miracle et évidemment les autorités françaises, dressèrent contre lui quelques condamnations pour exercice illégal de la médecine…

Un procureur qui avait bénéficié de ses dons le protégea néanmoins quelques années.

Mais l’étranger reconnut bien mieux ses dons.

Parmi ces pays citons la Russie avec le Tsar et la Tzarine qui insistèrent pour qu’il soit promu « Docteur » suite à une suite incroyable de guérisons à distance devant une docte assemblée qui vérifia la réalité de celles-ci.

Avec la collaboration de Papus (Dr Gérard Encausse), M. Philippe consentit à ouvrir à Lyon une une École de Magnétisme en octobre 1895.

Sa vie hautement spirituelle renferme des trésors d’événements inexplicables mais pourtant mille fois constatés par des témoins de qualité.

Il s’éteignit en 1905 à l’Arbresle et son corps repose au cimetière de Loyasse à Lyon.

Michel Bigoni

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