Ecouter les infos du matin, c’est comme recevoir un sac de suie sur la tête… Alors, bonjour la journée !

Et le plus triste, c’est que nous en redemandons toujours plus, comme si nous étions accrocs de la peur comme un fumeur de sa cigarette. Il n’est pas question non plus d’occulter les difficultés économiques, sociales, les événements barbares ailleurs et même au cœur de nos pays occidentaux : il existe effectivement des combats essentiels à mener, nourris par des valeurs universelles.
Mais aussi… Ce déferlement de nuit sur nos êtres masque d’autres naissances bien plus positives, certes plus discrètes, mais fondamentales car c’est sur elles que s’appuiera le monde à venir.
En fait, c’est par notre façon de ressentir les choses que tout changera. Partout des initiatives s’inspirent spontanément d’élans de solidarité, de partage, d’unité, d’harmonie, de joie d’exister et d’amour… D’amour ? Ah oui, il est des mots qui font ricaner les esprits rabougris, et bien tant pis pour eux !
En ce mois où vient le printemps, comment ne pas partir à sa rencontre, et comment ne pas s’en montrer digne ?
Quelle que fut la rigueur de l’hiver, neige froid et glace, les fleurs sur les arbres et sur nos collines éclosent par évidence, parce qu’il se peut que la nature souffre, mais elle n’a jamais peur et déploie ses beautés sans se soucier de rien.
Au pire elle s’adapte merveilleusement bien comme Claude Vigneron nous l’a démontré lors de sa conférence à l’Intégrale pour les « Orchidées en scène ».
C’est cette espérance fondamentale que beaucoup cherchent à briser en nous, mais c’est peine perdue : le printemps arrive.
La nature n’est-elle pas le grand médecin à la fois de nos corps mais surtout de nos âmes ?
Alors rejoignons-la le plus souvent possible, et si vous n’êtes pas un promeneur solitaire, de belles associations sont là pour vous. Les naturalistes, les clubs de randonnées, de plongée et bien d’autres… Également, la maison du marais à Ceyzérieu offre mille et une approche de la nature… Et cela partout sur le territoire.
Et pour copier un peu les façons de dire de Jean Ferrat dans sa chanson “La mâtinée”, terminons par ces mots : le printemps « sera beau, je l’affirme et je signe ».

Michel Bigoni

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