Dans le cadre des conférences organisées par le Bugey, Société historique, littéraire et scientifique, Jean-Pierre Cousty nous parlera de son aventure d’Ekofisk, le 17 avril, à la Salle des Fêtes de Belley, à 18 h 30.

Pour tout dire, j’étais loin d’imaginer que mon ami de toujours, depuis notre enfance de Belley, Jean-Pierre Cousty, serait un jour à la tête d’une prouesse technique extraordinaire, au cours des années 1985-87. Je savais qu’en tant qu’ingénieur Arts et Métiers, employé par Technip, il finirait par nous surprendre en matière de levage. Ne portait-il pas, déjà, les gerles les plus lourdes lorsque nous vendangions ensemble et n’était-il pas embauché par PINGON à Belley lors de ses vacances d’été pour aller assembler des bidules de grues, tout là-haut, afin de maitriser son vertige? Mais cette fois il était confronté à un défit sérieux d’ingénieur car il ya des moments dans la vie des hommes où l’audace de leurs entreprises bascule dans l’incertitude avant de se confondre dans l’angoisse d’un désastre annoncé.

Cette fois-ci on est à Ekofisk, au large de la Norvège là où un groupe de plateformes pétrolières s’enfoncent année après année car le sol marin qui les supporte est fragilisé par les pompages d’hydrocarbures. Une erreur d’appréciation au moment du projet alors que la production du pays risque de disparaître, engloutie par la mer. Après quelques années de recherches pour palier le problème, l’évidence est consternante : on ne sait plus quoi faire. C’est alors qu’intervient Jean-Pierre Cousty et que sa proposition originale est acceptée après de nombreuses tergiversations. Il est prêt à soulever 40.000 T. d’acier et à sauver Ekofisk.

Paul Gamberini

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