Aimons le Bugey comme nous-même, signons un pacte d’amour avec lui, à jamais. Qu’aucune de nos activités ne nuise à l’équilibre de la vie de ses forêts, de ses cours d’eau, de ses prairies, ne signe le déclin du monde végétal et animal de cette terre. Les temps modernes par leur inconscience et leurs appétits voraces ont dépassé les limites acceptables.
Ne lâchons rien, ne lâchons plus la main de dame nature, notre Mère.
Soyons comme le colibri qui jette une goutte d’eau portée dans son tout petit bec sur l’incendie.
Vivons en état de grâce par ses routes et ses chemins.
Plus rien n’est beau que cette communion entre la nature et nous.

Toujours, il est dit que nous sommes les enfants de cette terre qui nous vit naître et nous nourrit… Mais imaginons qu’au plus profond de notre être nous soyons les créateurs des forêts, des collines, des plaines sans fin…
Alors, défendons nos enfants.
Rappelez-vous comme le confinement nous a contraint à ne bénéficier que d’une part atrophiée de la nature, comme il était difficile de ne plus pouvoir marcher à sa rencontre où bon nous semblait !

Nos centres villes, leur patrimoine, leurs activités commerciales souvent familiales, leur vie artistique essentielle, doivent faire partie de notre charte personnelle pour leur maintenance et développement plus humain et altruiste.

Mais si le corona nous a découronné passagèrement, il est temps de refonder nos vies, la vie, le monde, sur des principes d’amour et de partage, et puis, d’œuvrer à cette nouvelle création autour de nous, dans ce Bugey précieux.

Michel Bigoni

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