Situé entre la commune d’Innimond, de Lompnas et d’Arandas, Le village d’Ordonnaz se situe à une altitude moyenne de 850m dominé par le Mollard de Don. Le village est formé de cinq quartiers. En 1900 la commune comptait plus de 500 habitants, aujourd’hui 159… Un passé agricole, fortement ancré sur l’élevage et le lait.

On y accède par deux routes bordées de grands arbres, magnifiques en ce bel automne : l’une par le lac d’Ambléon, l’autre à partir de l’auberge de Contrevoz… voilà pour ce qui concerne les présentations…

Aujourd’hui, il s’y passe toujours quelque-chose. Les soirées moules-frites, la Saint-Antoine (patron du village) fêtée dans la tradition, des ateliers artistiques, enfin une vie associative très riche avec toujours un regard tourné vers le passé du village.

Le marché de Noël

Fin novembre un des plus vieux marchés de Noël s’est tenu avant que les risques de neige ne se fassent trop pressants. Placé sous la responsabilité de Madame Nicole-Claude Meschin, responsable culturelle du Comité pour la Restauration du Patrimoine d’Ordonnaz, présidée par Gilles Grinand, le marché de Noël a occupé principalement les locaux de l’ancienne école et de la mairie. Mais bon nombre d’habitants ont ouvert leurs portes aux expositions d’artisans et artistes.

Un bon prétexte pour parcourir les rues du village.

Mille petites créations de laine, de soie, de bois, de miel, de sucre, de chocolat et de livres ont ravi la foule des visiteurs qui n’ont cessé de défiler devant les stands jusqu’à 20h. Ici, pas de revendeurs que des créateurs ! Ce ne fut qu’enchantements et retrouvailles.

La fruitière

La fruitière

Et pour varier les plaisirs, chacun pouvait découvrir ou revisiter le musée de l’ancienne fruitière qui œuvra de 1881 à 1969. Récoltant au début la production laitière de 60 sociétaires (du lait uniquement de Montbéliarde et Simmantal), elle s’inscrivait parmi les 150 autres fromagerie produisant le célèbre Comté. Aujourd’hui, rien n’a changé et parfois du fromage à l’occasion d’une fête y est encore « brassée ».

Michel Bigoni

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