Déjà remarquée et admirée pour son précédent film “Vivre tout simplement” conçu après un voyage scolaire à Auschwitz, cette jeune étudiante de Nattages, Myriam Danheux, Phénix du Lac (c’est son pseudo de créatrice), présente en septembre sa nouvelle œuvre, un court métrage : “La Folia étudiante”.

Le thème est durement actuel puisqu’il traite du confinement vécu, révélé à travers différents niveaux, par une étudiante, portrait d’une jeunesse déroutée, frustrée de la part majeure de son initiation à la vie.

Vivre en toute innocence, en toute joie, en toute danse sa jeunesse : de tout cela, que reste-il ? Et pour reprendre une image de la réalisatrice, « la voilà presque éteinte et désormais sans objet, comme un mégot de cigarette où subsiste un peu d’incandescence ».

La Folia est une danse née au Portugal au seizième siècle, un terme signifiant « amusement débridé » et « folie ».

De cette fougue joyeuse de la jeunesse, après cette année et demi de confinement, il n’en demeure qu’un vide amer Jamais jusqu’à présent, au-delà des discours compatissants des diverses autorités, l’aspect réel de l’état d’âme de la jeunesse n’a été aussi brillamment exprimé.

La musique de Fond, “La follia”  de Vivaldi, soulève l’émotion à son plus beau niveau.

Les intervenants principaux
La jeune fille : Tiya Hilger,
le narrateur : Bernard Villanueva, scénarisation et textes : Phénix du Lac et Xavier Danheux.

Le film sera présenté en avant-première à Annecy mi-septembre dans une salle associative et sera présent bientôt sur Youtube.

Michel Bigoni

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