1938 année cruciale pour le sort du monde.
La paix ou 60 millions de morts ? Hitler allait-il poursuivre sa politique d’annexion : l’Autriche, les Sudètes, toute la Tchécoslovaquie, la Pologne ?
Les Alliés s’interrogeaient. L’Union soviétique semblait détenir la solution. Molotov demeurait énigmatique, Litvinov, représentant l’URSS à la Société des Nations à Genève, paraissait favorable à une sécurité collective.
Anglais et Français voulaient croire à la bonne volonté de l’URSS. Encore fallait-il pouvoir en parler franchement.
En parler, ce n’était déjà pas si simple, mais franchement paraissait bien illusoire.
Et pourtant, en 1938, sur la terrasse ombragée de l’Hôtel Berrard, en territoire français, Molotov et Litvinov, les collaborateurs de Staline, tinrent banquet. Longuement et dans la bonne humeur.
Un banquet qui reste, aujourd’hui encore, bien mystérieux.
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