J’ai rêvé d’avoir un beau rosier.
Mais « il n’y a rien de plus difficile »,
m’a-t-on dit.
Alors, je me suis documentée…
Lequel choisir ? Il en existe tant !

Déjà plus de 40.000 variétés existantes, et de nouvelles proposées à la vente chaque année dans les catalogues horticoles.
Pour bien choisir son rosier, encore faut-il savoir où le placer : un emplacement ensoleillé et aéré, de toute évidence, à plus de 6 m des arbres, en tout cas hors de leur ombre et de la zone occupée par leurs racines.

Les rosiers buissons trouveront leur place dans la plupart des jardins, ils demandent peu d’espace. Le rosier grimpant nécessite un support sur lequel s’appuyer : mur bien exposé garni de fils de fer tendus ou de treillage, clôture, pilier… Le rosier tige a surtout sa place dans les grands massifs de rosiers buissons auxquels il donnera du relief. Les rosiers pleureurs doivent être plantés isolément et bien en vue sur une pelouse, les rosiers arbustes produiront le meilleur effet isolés ou par groupes de 3 ou 5, espacés de 1,50 m. Quant aux rosiers miniatures, ils permettent d’avoir des roses dans de très petits jardins, voire même sur un balcon.

Lors de l’achat, il faut veiller à choisir un plant sain, ayant au moins 3 branches assez fortes présentant une écorce lisse, non ridée. On a généralement le choix entre des rosiers à racines nues (juste déterrés) et des rosiers en conteneur (pots de 3 à 5 litres remplis de terre).
A l’automne on préfèrera les racines nues, au printemps les conteneurs.
Quinze jours avant de le planter, dans une terre saine (correctement drainée) et profonde (au moins 60 cm), on aura soin de préparer le sol en l’ameublissant sur une surface d’1 m de diamètre.
On peut aussi en profiter pour incorporer un engrais (NPK pour fumure de fond), retirer les rhizomes de mauvaises herbes vivaces et toutes les racines d’arbres ou d’arbustes, même mortes, qui pourraient héberger des champignons dangereux pour celles du rosier.

Vient le moment de planter (de novembre à mai). Si les racines sont nues, il faut au préalable les préparer, d’une part en les taillant si elles sont trop longues, puis en les entourant de boue (on dit « praliner »). Creuser un grand trou de 30 à 40 cm en tous sens à l’aide d’une bêche, présenter le rosier de façon à ce que le collet soit 3 cm au-dessous du niveau du sol. Recouvrir de terre, tasser, arroser copieusement.
Par la suite, une surveillance régulière et quelques soins attentifs suffiront à garantir une belle floraison. Parmi les opérations incontournables, il ne faudra pas oublier de tailler, entretenir le sol (engrais, désherbage…), arroser (tous les 15 jours), supprimer les fleurs fanées, traiter…

Il ne reste plus qu’à se lancer !

Source : http://societefrancaisedesroses.asso.fr/

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