A l’ère du numérique et des manipulations en tout genre, il en est une qui reste à la portée de n’importe quel quidam à la pointe de la technologie : la manipulation des « têtes bien faites » par la diffusion de fausses informations, les faxe news.

Ces infox, ou fausses nouvelles, se déploient d’autant vite en raison de tous nos ersatz de communication si contemporains. Les réseaux sociaux en permettant leur diffusion massive troublent particulièrement les esprits, quelque peu circonspects à la lecture de certaines nouvelles. Distinguer le vrai du faux  relève, désormais, de notre capacité à questionner l’information elle-même et à distinguer l’allégation de la réalité objective. Tout un programme !

Certes, un arsenal juridique* s’insurge en protecteur et propose, notamment, à tout individu, de saisir le juge des référés. De là à faire trembler le professionnel de l’information, il n’y a qu’un pas.

Rassurant tout de même puisqu’il faudra établir la mauvaise foi dans la diffusion de ces nouvelles, protégeant, in fine, la liberté d’expression !

*FOCUS : Le cadre juridique :

– Loi organique 2018-1201 et 1202 du 22 décembre relative à la lutte contre la  manipulation de l’information : mise en place d’une procédure de référé pour faire cesser la diffusion des infox pendant les 3 mois précédant les élections. Possibilité pour le CSA de ne pas conventionner un service de communication audiovisuelle, de résilier unilatéralement une convention ou de faire des recommandations aux opérateurs de plateformes en ligne et de contrôler le suivi des obligations légales qui leur sont imposées.

– Articles 27, 29,32 de la loi de 1881 sur la liberté de la presse

– Article L 97 du code électoral

– Article 226-8 et 411-10 du code pénal

Valérie L.

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