Cette rencontre s’est déroulée le 20 janvier, depuis…

Il suffit de rendre visite au campement des gilets jaunes près du rond-point Jean Monnet pour se rendre compte de la force de l’engagement qui soutient leur démarche : froid et vent sont le quotidien de leur vécu. Un vieux tonneau métallique leur sert de fourneaux, près des tréteaux sous une tente où reposent entre-autres les casse-croûtes conviviaux.

Que l’on soit d’accord ou non avec leur mode d’expression, il n’en demeure que la foi qui est la leur est nourrie de sincérité.

De révolte aussi face pour eux à une société inégalitaire qui tire encore plus vers le bas ceux qui peinent déjà. Du travail, un meilleur revenu, une égalité fiscale au niveau des nantis et la consultation citoyenne en cas de décision importante. Voilà en gros résumées leurs revendications semblables à celles au niveau national.

A Belley, un des leurs Claude M. est intervenu au début des vœux du maire, ce qui montre une bonne volonté réciproque d’écoute.

Même avec la gendarmerie les rapports sont conciliants (si ce n’est quelques rares contraventions « dures à avaler »), mais dans l’ensemble la correction de part et d’autre est de mise.

Des artisans, des employés, beaucoup de retraités et de chômeurs se retrouvent et discutent car parfois les opinions divergent mais sans que l’unité soit brisée.

Les fins de semaine voient certains d’entre-eux partir soutenir d’autres manifestants dans les grandes villes alentours où l’ambiance » est plus tendue, c’est le moins que l’on puisse dire… Des vidéos circulent…

Souvent camions et voitures klaxonnent en passant près d’eux soulignant ainsi leur soutien.

Un mouvement qui mériterait d’être analysé plus largement, parce que jamais vu encore sous cette forme !

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