Dépeindre une personne, c’est pour beaucoup citer ses mérites, ses engagements dans la « cité » comme se plaisaient à dire les Grecs et c’est en effet essentiel. Aussi, empressons-nous de présenter Gérard Déglise à travers sa dimension professionnelle et sociale. 

Directeur d’école à Lhuis jusqu’en 2002, il œuvrera deux mandats de suite comme maire de cette commune et jouera un rôle tout aussi actif dans le syndicalisme. Marié à Nicole, il est le père de deux enfants. 

Retraité à Cheignieu depuis 2008, il publie un ouvrage historique « Cheignieu durant la Seconde Guerre mondiale ».

Un rapide raccourci, car nous avons hâte d’arriver à notre propos d’aujourd’hui…

Doué d’un calme et d’une prestance issue d’une antique sagesse, aujourd’hui peu commune, nous le croisons lors de ses promenades quotidiennes en compagnie de son épouse. Leur chien cabriole à leur côté. Mais cette image nourrie de dignité, habille une âme sensible à l’écoute des paysages, toujours semblables et toujours différents, qu’il traverse jour après jour.

Des poèmes à cœur ouvert

Et ce cœur délicat, il nous le dévoile à travers le livre récent de ses poèmes… Écrits en vers classiques, riches d’un vocabulaire semblant couler d’une source nourrie de ceux de Lamartine, il y chante la nature, l’amour, l’amitié qui sont ses maîtres-mots. Livres parsemés de photos qui répondent aux strophes, on plonge entre les pages chaque fois avec délice en retrouvant le charme, nous dit-il, de l’heure hebdomadaire de récitation qu’il prévoyait pour ses élèves.

À chacun de vibrer selon sa sensibilité « au fil de sa plume et de ses rêveries », recueil en vente à la librairie « Entre-parenthèses » de Belley.

Michel Bigoni

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.