Une variante du poème de Paul Fort, un hymne au bonheur simple d’observer et de respirer la nature qui nous entoure, en ce mois de juin plein de promesses au jardin.

Binage, sarclage, arrosage, désherbage, occuperont les premières heures magiques de la matinée encore fraiche et endormie ou de la soirée qui s’éternise après une journée au travail

Au  potager, il est maintenant bien rempli, trop peut-être si vous avez vu trop grand, car maintenant il faut assurer la suite, les « mauvaises » herbes aussi sont en pleine forme, il ne faut pas attendre qu’elles « grainent » pour les supprimer, le mieux est de les arracher quand le sol est encore humide. Binage et sarclage pour décompacter la surface du sol et éviter l’évaporation, paillage si possible du pied des plantes.

Buttage des pommes de terre, pois, haricots, taille et tuteurage des tomates, concombres et cornichons, éclaircie des semis de carottes, laitues, navets, repiquage des poireaux, semis de choux de Bruxelles….

Les plus prévenants récolteront les premières pommes de terre, ail, échalotes, oignons, carottes. N’oubliez pas de traiter pommes de terre, tomates et cucurbitacées contre le mildiou (cuivre) et l’oïdium (souffre) PREVENTIVEMENT.

Arrosage, toujours au sol tous les trois ou quatre jours.

Au verger, surveillez l’apparition des pucerons, chenilles et autres parasites qui dévorent les feuilles ou qui les enroulent. Des produits bio existent pour les éliminer. Ce sont surtout les jeunes arbres pleins de sève qui les attirent et qui sont plus fragiles. Pensez à desserrer leurs tuteurs et n’abimez pas la base du tronc avec les outils de tonte.

Au jardin désherbez, supprimez les fleurs fanées pour stimuler la floraison, surveillez l’apparition des pucerons et des taches sur les feuilles de rosiers, un peu d’engrais « spécial rosiers » leur fera plaisir, avec parcimonie bien sûr. Tondez la pelouse très régulièrement avec une tondeuse propre et bien affutée en mode « mulching » en laissant la tonte sur place, sinon en l’évacuant.

OU SONT LES ABEILLES ?

Des cerisiers très fleuris en avril, avec si peu de cerises en juin et de très petite taille.

Les causes peuvent-être multiples : stress climatique, sol appauvri, manque ou excès d’eau, absence d’un autre cerisier polinisateur, le cerisier n’étant pas auto fertile, etc….

Mais sur des arbres qui ont jusqu’à présent produit régulièrement de gros fruits, on peut penser qu’il y a eu un problème de fécondation des fleurs.

Avez-vous vu des abeilles ce printemps ?
moi je n’en ai pas vu !

Et les courgettes qui jaunissent à moitié !

Là encore et c’est sûr, c’est un problème de pollinisation. Heureusement pour elles et les autres cucurbitacées, courges, concombres, melons… vous pouvez intervenir en promenant un pinceau fin d’une fleur à l’autre en transportant le pollen des fleurs mâles sur les fleurs femelles et faire le travail des insectes pollinisateurs.

Gilles Gardoni

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