Ce fut une belle matinée que nous a offert la médiathèque de Belley un samedi matin de fin mars : une conférence ornithologique agrémentée de chants de flûte très à propos…

Loin de la solennité généralement attachée à ce genre d’événements, l’ambiance était d’une légèreté agréable en symbiose avec la vivacité des oiseaux évoqués ce matin-là.

Sur quel mode s’est déroulé cette rencontre ?

Après chaque oiseau évoqué, un morceau interprété à la flûte venait faire écho à sa présentation.

Les acteurs de cette conférence ?

Tout d’abord, Delphine Chatelain-Lefebvre, professeur de flûte au conservatoire de Belley, accompagné de ses élèves pour l’interprétation et côté conférencier un de ses collègues professeur de guitare :

Nicolas Vincent Marard. Professeur de guitare certes, mais avec pour passion la nature, ses fleurs, ses oiseaux. Et ses connaissance ce jour-là concernaient les oiseaux.

Les oiseaux, ces inconnus…

Cinq ou six oiseaux de nos jardins ou de plus loin : l’étourneau, la mésange, la corneille, le colibri, l’oiseau-Lyre… Que retenir de ce moment magique ? Tout d’abord, grâce aux études actuelles, les oiseaux ne sont plus des « têtes de linotte » comme on traitait les personnes jadis qui avaient la tête dans les nuages… Le chant de la mésange par exemple relève d’un véritable morse capable d’avertir l’entourage de la présence d’un prédateur : de sa nature et de son coefficient de dangerosité ! Bien sûr que leurs chants sont avant tout de séduction et de louange à la terre et au ciel, mais la notion de langage, d’information est très développée chez eux.

De même, jusqu’à peu, on ne s’imaginait pas qu’ils possédaient un sens olfactif. Et bien l’étourneau, entre autres, bâtit son nid avec des herbes qui calment ses petits : ainsi il pratique la médecine par les plantes sans passer par les grands labos…

La morale de cette matinée ?

Comme nous ne regardons plus les arbres de la même façon depuis la sortie du livre de Peter wohlleben (la vie secrète des arbres), les animaux et ici les oiseaux n’ont pas fini de nous étonner et de de nous émerveiller. Nous sommes à la veille d’un changement de conception de la vie radicale en tout.

Michel Bigoni

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