Bernard Puthod en compagnie de son premier adjoint Jean Terrier à la station
L’ancienne station d’épuration de Marignieu construite en 1963 ne parvenait plus à traiter la totalité des eaux usées de la commune et souffrait du parasitage d’eau de ruissellement, surtout en saison humide.
De plus, la configuration rocheuse sur laquelle est bâti le village ne permettait pas d’envisager des assainissements individuels.
La création d’une nouvelle station s’imposait donc, et cette dernière fonctionne depuis le mois d’août, près du vieux lavoir, en direction de Belley.
Celle-ci a été conçue pour un ensemble de 450 personnes en tenant compte du traitement des eaux usées provenant du caveau Angelot durant la période des vendanges.
Après un passage sur un lit bactérien et un premier filtrage pour les gros déchets, les eaux à traiter sont envoyées dans trois bassins, arrosés une semaine chacun.
La minéralisation des déchets s’opère quinze jours durant dans les deux autres. Un massif filtrant de graviers permet de retenir les matières en suspension à sa surface où elles s’accumulent.
Les racines des roseaux abritent une flore bactérienne importante, qui se nourrit des effluents et dégrade la matière organique tout en brisant la couche résiduelle sur les graviers. Les roseaux pouvant alors absorber les dépôts minéralisés.
Puis, un quatrième bassin reçoit les eaux issues de ce premier traitement, avant d’opérer son travail afin qu’elles soient rendues à la nature, purifiées conformément à la loi.
Le coût de l’opération s’élève à 900 000 euros, en comptant la réfection du réseau souterrain englobant désormais le hameau de Poirin. Le conseil général a subventionné à hauteur de 23% l’ensemble, l’agence de l’eau 34%, la Communauté de Communes Bas-Bugey 7%. Le dernier tiers étant acquitté par un emprunt opéré par la commune.
Une grande réalisation pour clôturer la législature de la municipalité de Marignieu et de son maire Bernard Puthod qui ne briguera pas un nouveau mandat.
Michel Bigoni