De retour à chaque changement d’année, le cortège des bonnes résolutions fait partie, au même titre que les souhaits à autrui, des coutumes du Nouvel An.

La tradition est ainsi faite. A partir du Nouvel An, il est de bon ton de présenter ses vœux à nos proches mais aussi à l’ensemble de nos relations. Et pour soi-même, pour s’assurer que la nouvelle année sera bonne, il est naturel de prendre des bonnes résolutions. Les plus courantes ne varient pas d’une année sur l’autre et concernent essentiellement la santé. Au palmarès : l’arrêt du tabac, la pratique d’un sport et la perte de poids.

  Le passage d’une année à l’autre marque symboliquement un renouveau. Le fait de quitter un cycle pour en commencer un autre introduit la notion de changement et une sorte de cassure avec le passé. L’année écoulée est oubliée et nous avons le sentiment de prendre le contrôle d’une terre vierge. Il s’agît, alors, de transformer ce qui ne nous plaît pas dans notre vie pour profiter de cette nouvelle année. L’ardoise 2013 est effacée d’un coup d’éponge et nous voilà avec l’histoire 2014 à écrire.

  Alors, pour tenter de maîtriser les grandes lignes de l’année à venir et pour être sûr de partir du bon pied, chacun y va de ses bonnes résolutions. Mais qu’en reste-il quelques mois plus tard ? Souvent, pas grand-chose.

  La bonne résolution du Nouvel An ne présente que des avantages. Déjà, elle se veut rassurante, en désirant changer de manière positive notre vie, l’année à venir sera forcément meilleure que celle que nous quittons. Et puis, la bonne résolution se prend souvent à un terme éloigné, nous avons bien le temps d’ici la fin de l’année.

Peut-être est-ce aussi un moyen de se déculpabiliser des agapes de fin d’année ?  Au même titre que les bonnes résolutions de la rentrée de septembre qui interviennent juste après le relâchement des vacances d’été.

  Finalement, cette coutume du Nouvel An est un excellent moyen de se rassurer en se donnant l’espoir d’une vie meilleure tout en s’engageant de manière floue sur les efforts que nous allons faire pour y parvenir.

  Alors, n’hésitons pas, encore cette année, à formuler nos bonnes résolutions (surement les mêmes que l’année dernière…) avec conviction, c’est bon pour le moral et sans grande conséquence ! 

Lise Boisselier

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