Rappelez-vous, c’était au mois d’août dernier. Un début de psychose s’abattait sur quelques trois millions de Français : le Lévothyrox, médicament phare et quasi exclusif dans le traitement de l’hypothyroïdie, était en rupture de stock ! Une petite défaillance d’approvisionnement ultra-médiatisée, révélant aux non-initiés l’ampleur de la dépendance à la thyroxine, LA molécule prescrite comme traitement hormonal substitutif des pathologies de la thyroïde.

  Depuis Tchernobyl en 1986, des millions de personnes sont atteintes par des dérèglements thyroïdiens. Une « épidémie » qui touche des adultes de plus en plus jeunes. Un véritable business est né : le dépistage s’est accru, les cabinets d’endocrinologie se sont remplis et les laboratoires enrichis. Car un patient sous thyroxine, c’est un patient à vie : « Surtout n’arrêtez jamais le Lévothyrox ! » vous diront certains thérapeutes.

  Bien sûr, une thyroïdie n’est pas un rhume et peut avoir de multiples répercussions.

La plus volumineuse et secrète de nos glandes est soumise à de nombreux perturbateurs exogènes : radionucléides (via les aliments contaminés en iode 131 ou césium 137), perturbateurs endocriniens, médicaments, pollution, métaux lourds…

La glande agit comme une éponge et surstocke ces éléments toxiques. Pas étonnant qu’à partir d’un certain âge nous soyons tous un peu malades de la thyroïde !

  Pour autant, une fois le dépistage effectué, il n’existe pas qu’une seule façon de se soigner.

Le Dr Nathalie Calame, généraliste homéopathe en Suisse, soigne ses patients en s’attaquant à la cause des dérèglements, et non aux conséquences.

Elle donne quelques règles de base pour une prise en charge « différente » : « On n’arrête jamais d’un coup le Lévothyrox ; en revanche, on peut progressivement baisser la dose de thyroxine, par palliers, sans cesser de supplémenter avec des « briques de bases », des traitements naturels, qui vont permettre à la thyroïde de se remettre au travail ».  

  L’effet de ces remèdes s’exprime en deux ou trois semaines, voire quelques jours, par une atténuation de la fatigue et un retour d’énergie.

Source : Alternative Santé n°58

Fabienne Bouchage

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