De nouvelles promesses, perspectives, possibilités se dessinent, plus enthousiasmantes les unes que les autres. Mais quel avenir pour ce cortège de bonnes résolutions ?
Car, vous en conviendrez aisément, nos addictions passées reviendront avec force. Qui blâmer ? La vie ? Loin d’être « un long fleuve tranquille », elle oblige à faire face aux vicissitudes quotidiennes. Ne pas lâcher prise, rester méthodique et éclairé. S’attendre à des incertitudes, à des erreurs. Les gérer avec toute notre foi. Supporter la rationalité bureaucratique qui se glisse dans les courriers ou autre ersatz de communication.
Et là, s’ensuit une course interminable, pour répondre aux sollicitations, montrer sa bonne foi, sa droiture, se battre pour conserver son activité professionnelle. Des heures passées à trouver le vrai mot afin que l’interprétation soit juste. Ce temps passé au téléphone pour, enfin, avoir l’interlocuteur détenant LA bonne information !
Et, pendant tout ce temps, nos exigences professionnelles, nos occupations personnelles sont écartées. Rien de plus naturel, ainsi, que le retour de nos petites addictions. Phénomène simplement récurrent.
Alors, à ne pas trop se fixer de nouvelles résolutions, cette année n’en sera que meilleure. Les changements qui s’opèreront à l’avenir, en dépit de notre volonté, en effaceront. L’essentiel reste la survie d’une seule
« …parce qu’elle est bonne et non parce qu’on l’a prise » François de La Rochefoucauld.
Valerie & Anne Lombard