Son attachement à l’Afrique a entraîné cette fois-ci Annie Cluzel au Burkina Faso « le pays des hommes intègres » pour une mission humanitaire. Pendant plusieurs semaines, Annie a dispensé des cours d’alphabétisation à un groupe de femmes burkinabées n’ayant jamais été scolarisées et parlant pratiquement pas le français mais le mooré, dialecte local et à des jeunes filles en formation professionnelle dans un atelier de couture au niveau scolaire très faible.
Elle a constaté que la pauvreté bien que palpable n’altère en rien l’optimisme de ce peuple attachant. Annie Cluzel s’est fondue dans la population avec aisance malgré des conditions de vie difficiles : les coupures d’eau très courantes, les déplacements en vélo dans la poussière et sous un soleil de plomb n’ont pas entamé son enthousiasme.
Les moyens pour travailler étaient sommaires puisqu’elle n’avait à sa disposition qu’un tableau, une craie et un livre de lecture. Mais avec de l’imagination et son goût pour l’enseignement qu’elle a toujours eu, elle a trouvé les outils pour faire progresser quelque peu ces femmes si curieuses d’apprendre.
Annie Cluzel a réalisé son rêve en mettant son temps et son énergie au service des plus démunis. Son expérience a été riche d’enseignements. Les burkinabés ont mis dans sa valise de précieux cadeaux comme le sourire, les sens du partage, la solidarité et l’espoir. Elle est donc toute disposée à tenter une aventure similaire prochainement. Il est certain que ce séjour contribuera à l’écriture d’un prochain roman.
Elle vient d’ailleurs de publier un deuxième roman consacré à l’Afrique : “Un amour de Masaï” où ceux qui ont aimé “Africa blues” plongeront au cœur d’une aventure où les mythes se défont alors que l’amour passion, laisse une traînée de cendre derrière lui.
Michel Bigoni