Jean Bernard Buisson ballad et vousLibre et heureux, Jean-Bernard Buisson est, avant tout, un homme de passion. A 62 ans, il revient sur une vie consacrée à la nature, aux voyages et aux rencontres de toutes sortes.
De la Haute-Savoie à la Patagonie, de son enfance à Seyssel aux indiens Collas d’Argentine, du condor au lavaret du Rhône, ce passionné de la vie revient sur son parcours atypique.

Jean-Bernard Buisson a passé son enfance entre Seyssel, dans la maison familiale où ses grands-parents vivaient, et Paris.
Il garde un souvenir ému et émerveillé de son grand-père qui l’a initié à la pêche sur les rives du Rhône.
D’ailleurs, dans cette maison, au bord du fleuve, où il est revenu s’installer avec son épouse, Marie-Jeanne, trônent des portraits de ses aïeux mais aussi de vieux paysans ou montagnards de la région. De son enfance à Seyssel, il garde en mémoire de belles échappées dans la Chautagne et des journées de pêche au bord du Rhône en solitaire avec un pur sentiment de liberté et de bonheur.

« L’enfance est essentiel et je m’en souviens bien. A cette époque déjà, le vivant m’intéressait et m’intriguait et c’est toujours le cas aujourd’hui. Pour moi, la vie reste un mystère » explique-t-il.
Adolescent, il rentre au Lycée Buffon à Paris où il s’imprègne de la passion de son professeur de Sciences Naturelles. Puis, il fait des études en agriculture et en environnement. Fervent protecteur de la nature, il rencontre des sommités: Allain Bougrain-Dubourg, Georges Lacroix, Samivel, entre autres.
Il se passionne pour les documentaires et tente, pendant plusieurs années, de se faire connaître.

A 35 ans, il devient conférencier à Connaissance du Monde grâce à un documentaire sur la faune des Alpes. Puis, il enchaîne les collaborations à la télévision, la réalisation et le tournage de films documentaires et écrit plusieurs livres. Explorateurs de grands espaces, des Alpes à la Tanzanie, il se passionne tout autant pour les animaux sauvages que pour les peuples oubliés.

Aujourd’hui, infatigable, il travaille sur un projet d’exposition de photos en grand format intitulée “Le miracle de l’être”.

Et puis, pêcheur professionnel sur le Rhône, il continue inlassablement à poser ses filets pour alimenter les marchés locaux et nourrir ses convives à la table d’hôte de la Pêcherie d’avril à octobre.

Lise Boisselier

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