Sébastien Dos Santos

Sébastien Dos Santos

C’est à Chazey-Bons que Sébastien Dos Santos Borges a choisi de résider depuis quelques années entre deux expéditions ou séjour au Canada.

  Après ses études, il n’a que 22 ans lorsqu’il rejoint Bornéo équipé de son seul appareil photo, il vit dans la jungle en « immersion », c’est à dire en auto-suffisance, se nourrissant d’insectes et de cueillettes…

Il réalise et vend son premier reportage.

Puis, il se rend en Inde accomplir à bicyclette un parcours de 4500 km qu’il nommera « Itinéraire d’une goutte d’eau » entre les glaciers de Himalaya jusqu’à Calcutta en suivant le Gange.

  Après un passage en Amérique latine, il adopte son premier Husky, Kadluk, animal fétiche pour lui, déclencheur de la passion à laquelle il consacrera sa vie : le Grand Nord. Actuellement sa meute comprend 54 chiens qu’il a tous recueillis, onze vivant en France et le reste au canada.

Cet amour pour les chiens, ceux-ci lui ont bien rendu puisqu’il leur doit la vie au cours d’une expédition.

  Le plus grand exploit accompli ces dernières années fut le tour du monde en suivant le cercle polaire, soit 25000 km avec douze chiens.

29 mois à travers la Mongolie, la Sibérie, la Russie, et le Grand Nord canadien… Périple en solitaire, par -40 et -60 !

  Aventurier sans répits, une nouvelle aventure se profile pour lui à l’horizon avec La Yukon Quest, course de chiens de traîneau de 1 648 kilomètres à travers le grand nord canadien et l’Alaska. Elle est réputée comme étant la plus difficile au monde.

  Elle a lieu tous les ans. Les années impaires, les traîneaux partent de Whitehorse pour arriver à Fairbanks et les années paires, la course est dans le sens inverse. Il sera le seul Français à se lancer dans cette aventure avec des chiens d’expédition polaire et non pas uniquement dressés à la course.

Habitué aux expéditions « en immersion », c’est à dire sans être secondé par quiconque, il s’est formé en ostéopathie canine pour venir en aide à ses « petits compagnons de route » en cas de d’accident, de blessures…

« Donnons à nos rêves toute l’ambition qu’ils méritent… » est sa devise.

  Fuir, tenter l’impossible pour découvrir ce qu’il est au fond de lui-même, il gagne ainsi en certitude quant à ses limites toujours repoussées.

  Parallèlement, il fonde son entreprise, “Rêves Nomades”, proposant des activités qui permettent de faire découvrir ses voyages au grand public par des conférences, films, accompagnements en traîneaux de personnes en zone alpine ou directement au Grand-Nord canadien.

Bénéficiant du soutien de grands médias, il est l’objet de nombreux reportages vantant l’amitié qu’il entretient avec ses chiens.

Michel Bigoni

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