Jean-François Dortier : médaillé de la ville de Belley

Lors des vœux du 1^er magistrat de la ville de Belley, ce fut également le moment des remises de médailles de la ville. Quatre lauréats furent décorés. Retour sur l’un d’entre eux.

Jean-François Dortier est né à Belley en 1956, ce n’est évidemment pas suffisant pour expliquer qu’il ait été un des quatre médaillés 2014 de cette ville. Aussi découvrons cette personnalité hors du commun à l’allure précieusement « on va pas s’embêter », évoluant entre la recherche en sciences humaines, l’amour, la course à pied, la musique : un touche à tout, pour ne rien oublier d’essentiel.

  Laissons de côté son cursus universitaire qui se termine par un DEA de sociologie à Paris, suivi d’un poste de garde-barrière, de conseiller d’éducation… Puis, c’est l’aventure, il monte à Paris, sans un sou, comme on dit, crée diverses publications mensuelles et pour finir, (mais en aura-t-il jamais fini ?) il devient Éditeur et fondateur des Éditions Sciences Humaines. Philosophie, anthropologie, sociologie… et bien d’autres domaines sont abordés dans cette revue et ses nombreux livres, des références.

 Vous trouverez un intense plaisir à parcourir son site internet intitulé “la quatrième question”, oui parce qu’il s’intéresse à celle-ci, Kant ayant répondu aux trois précédentes :

« 1. que puis-je connaître ?

2. Que dois-je faire ?

3. Que m’est-il permis d’espérer ? ».

  Ce philosophe n’ayant pas eu le temps de répondre à la quatrième : « Qu’est ce que l’homme ? », c’est Jean-François Dortier qui relève le défi en cherchant à résoudre cette énigme….

  Outre l’aspect savant de ses textes, de ses propos, c’est avec un bel humour qu’il dévoile ses recherches, un exemple ?

Dans un article intitulé : les fourmis se droguent-elles ? Il répond par l’affirmative : oui, elles se shootent, jusqu’à délaisser leurs occupations, acquérant ainsi aux yeux de ce chercheur, une forme d’individualité non reconnue jusque-là…

  Comment ne pas finir par cette belle phrase qu’il a écrite pour se présenter à la remise de sa médaille à Belley, des mots très simples, basiques, mais qui cachent tant de belles choses :

« Je vis à Auxerre dans une belle maison, avec la femme de ma vie, Ensemble nous avons fait deux enfants réussis : Romain et Marie ».

C’est beau, n’est-ce pas ?

+ d’infos : http://www.dortier.fr/

Les trois autres médaillés : Charles Valente au titre de l’économie, Colette Duchateau au titre des sports et Bernard Tétu au titre de la grande musique.

Michel Bigoni