Le 29 janvier dernier, Sébastien Chabal est venu à la rencontre des Belleysans pour deux temps forts. En fin d’après-midi, il a fait connaissance avec les joueurs du BOC, Bugey Olympic Club, au stade Charles Diano puis il s’est rendu à Sonod pour inaugurer le nouveau terrain multisports. Beaucoup d’enfants, de fans et de joueurs de rugby ont répondu présents et ont eu la chance de passer un moment avec un Sébastien Chabal généreux et disponible.
Vous êtes venu à Belley inaugurer un terrain multisports qui a vu le jour, par l’intermédiaire de votre société Chabal Sport. Comment est né ce projet ?
« Avec Patrick Fontaine, co-fondateur de Chabal Sport, qui travaille dans le domaine du sport depuis 20 ans et qui a déjà construit plus de 1500 structures de ce type, nous nous sommes associés. Nous avons eu envie de faire ensemble la promotion de structures multisports en libre accès pour qu’un maximum de personnes puissent pratiquer divers sports dans de bonnes conditions. Alors, bien sûr, c’est une société, nous sommes là pour faire du résultat mais, avant tout, c’est la pratique du sport que nous souhaitons mettre en avant. Sur ce secteur, nos concurrents vendent surtout de la ferraille. Nous, nous avons la volonté de favoriser l’accès au sport. »
Est-ce une piste pour une éventuelle future reconversion professionnelle ?
« C’est plus qu’une piste. Aujourd’hui, Chabal Sport existe, vit et se développe plutôt très bien. Ce sera plutôt une partie de ma reconversion. Je suis rugbyman professionnel, j’ai eu l’opportunité en signant l’année dernière au LOU, Lyon Olympique Universitaire, de me voir offrir la chance d’accompagner ce club sur le moyen et le long terme, ainsi que la société GL Events, l’actionnaire majoritaire du club, bien implantée au niveau du sport mondial. GL Events, Chabal Sport et le rugby ont le même ADN, les mêmes valeurs: le sport et le partage. Donc, tout se passe harmonieusement. »
Effectivement, vous vous impliquez au LOU, dans Chabal Sport, vous faîtes des chroniques à la radio, vous tournez des publicités. Comment-arrivez-vous à tout concilier? Quel est votre secret ?
« Je ne m’organise pas à long terme, je prends les choses comme elles viennent. C’est ma philosophie. Je ne me prends pas trop la tête. Je laisse venir, j’accepte certaines propositions, j’en refuse d’autres. Par contre, quand je m’engage, j’essaie de bien faire. Comme ce soir au club de rugby, j’ai pris un moment avec les 300 enfants présents pour signer des autographes et prendre de photos. J’ai voulu leur faire plaisir. »
Récemment, vous avez tourné une publicité à Londres où vous êtes déguisé en fée, avec des ailes dans le dos et une baguette magique. Vous êtes un homme qui a de l’humour ou le sens de l’autodérision ?
« Je suis très bon public, il faut savoir rire de tout sans se prendre trop au sérieux même si j’ai des valeurs qui me tiennent à cœur. Je suis capable de me moquer et de rire de moi-même. J’ai eu l’opportunité, à travers cette publicité, la dernière que j’ai tournée, de passer des bons moments et de m’amuser un peu. On vit dans une société tellement aseptisée qui montre beaucoup de malheurs et de tristesse. Quand on a la chance, à la fois de pouvoir faire ce qu’on aime et de s’amuser, je pense qu’il faut foncer. »
Propos recueillis par Lise Boisselier