S’il est dit qu’en Mai on a tout pouvoir à faire a peu près ce qu’il nous plait alors l’occasion est donnée de dévoiler les coulisses de la production de ce festival. La première fonction qui domine pour articuler cette organisation locale, familiale, amicale et surtout conviviale, c’est d’harmoniser les compétences et les personnalités engagées. Et déjà le challenge est de taille ! Mais heureusement l’esprit bien-vivant du spectacle et la bonne Fée du « Respect des clochers »
veillent scrupuleusement à donner à chacun sa feuille de route. Ainsi se côtoient toutes les Commissions, Programmation, Communication, Scénographie, Sécurité, Miam-Miam, Environnement, Bénévoles, Parking, Marché des Artisans, Accueil, Logistique et Financement…Et j’en oublie probablement.
Une production énumérée presque pharaonique !
Des équipes nombreuses, toutes bénévoles, impliquées, qui doivent avancer de Concert en transversal et en parallèle. De fait, le grand écart est souvent d’actualité. Il est même parfois courant que certains s’impliquent sur tous les sujets. C’est comme tisser une toile d’araignée fragile et sensible qui s’anime au gré des envies, des plannings, aussi des humeurs et des égos respectifs… Enfin plus généralement des énergies et des amitiés fortes. Chaque point de départ donne ainsi lieu à des missions précises qui font que la machine avance tantôt rapide et parfois plus lente.
Prioritairement : La tournée des festivals, un certain regard sur la scène actuelle, d’Aurillac à Chalon, des Noctibules (Annecy) aux Invites (Villeurbanne), la France rayonnante écumée et digérée pour amener en Bugey le meilleur du spectacle et de la musique, du décalé, de l’innovant, de l’engagé, du magique, du merveilleux, du poétique, du dérisoire, du puéril, de la crise de rire, de la conscience, de la qualité, de la joie …
La programmation, c’est le cœur du Festival des Arts de la rue et des Musiques actuelles qui doit battre à chaque édition nouvelle.
D’air pur et aussi de vin du Bugey, il est nécessaire d’alimenter le cœur de cette production d’un financement multi-croisé. Animer ce poumon de respiration implique une autre tournée pour présenter, expliquer, rassurer, vendre, raconter, communiquer le meilleur de l’histoire pour la chasse aux subventions des institutions, du mécénat des entreprises, du partenariat, prévoir les recettes de la billetterie, les Boissons…
Un cocktail parfois complexe, improbable à bien mélanger qui donne pleinement la nature de la voilure du Festival. Une alchimie responsable pour doser juste et consensuel.
Et là même, si l’organisation bénévole s’implique fortement, il ne peut s’engager une production sans prestataires, professionnels et artistes. Et toute la mesure sans démesure est d’encadrer chaque priorité pour que cette aventure artistique soit équilibrée, maitrisée et d’envergure.
Dès lors que le cœur et le poumon battent et respirent sur le même rythme, alors toute la mécanique de la vie du festival peut se déployer comme un grand corps de fantaisies, synchronisé, mais solide de toutes les fonctions partagées, pas toujours dévoilées, mais sur un grand pied d’égalité… Et cette fusion des sens, des énergies et des spécificités règle alors la marche du géant qu’est ARTZEBOUILLES FESTIVAL.
12 Commissions – 40 permanents bénévoles – 400 bénévoles sur site – 10 000 visiteurs
ARTZEBOUILLES FESTIVAL : ARTS DE LA RUE & MUSIQUES ACTUELLES – 80 Spectacles
Du 19 juillet au 2 aout 2015. Renseignements : www.lesarroseurs.com
O. PLO.
Publi-communiqué