Le 1er mai n’a pas toujours été la fête du travail, elle fut à l’origine celle d’un passage de saison en pays celtique…
À l’époque celtique, on divisait l’année en 2 saisons : l’hiver commençait le 1er novembre : Samain c’était la nuit d’Halloween, le 1er mai avec la fête de Beltaine.
Bel désigne le principal dieu celte qui exprime l’idée de lumière. On retrouve cette racine dans le nom du dieu gaulois Belenos, ou la déesse gauloise Belisama (la très brillante).
Dans les pays celtiques, on allumait des bûchers la veille de Beltaine, Oíche Bhealtaine
« Dans la partie de son œuvre parlant de son enfance en Bresse (Ain), le déporté (à l’âge de 16 ans pour résistance) René Morel, raconte très bien comment la nuit du 1er mai les bûchers de Beltaine se répondaient de colline en colline. Un village avait l’honneur d’embraser son bûcher le premier, et les autres suivaient. Cette tradition héritée de nos ancêtres celtes avait donc survécu durant près de deux millénaires et existait depuis près de trois millénaires ! » (cité par Ormhael)
Mais le mois de mai, c’est le temps des fleurs épanouies partout dans les arbres, sur les prairies et même dans les sombres forêts. Il était alors de coutume de s’offrir une fleur blanche comme un lys ou du muguet.
On dit aussi qu’à midi étaient célébrés des mariages dans le village et que les jeunes époux sautaient par-dessus les braises des bûchers.