« 1 mère sur 2 a déjà renoncé à une opportunité professionnelle pour préserver sa vie familiale ». C’est l’un des constats de l’étude réalisée entre février et juin 2013 par « Maman travaille* », sous la direction de Marlène Schiappa et Cédric Bruguière. Le panel était composé de 987 mères, « actives », plutôt urbaines et connectées, mères de 1,8 enfant en moyenne, dont 60% avaient au moins un enfant de moins de 3 ans, avec une légère surpondération de femmes cadres.

Quelques résultats plutôt édifiants…

–      Sans les allocations familiales ou le salaire de leur conjoint, 13% des mères actives vivraient sous le seuil de pauvreté ou à son niveau.

–      44% des mères qui travaillent considèrent que trouver un mode de garde a été une épreuve.

–      Plus d’1 mère active sur 4 a été mal accueillie au travail à son retour de congé maternité

–      Les absences pour enfant malade sont spontanément citées comme raison de la non-progression de carrière des mères qui travaillent, avec le manque de temps (70%) et l’inadéquation des horaires des modes de garde / de l’école avec les horaires du travail (34%).

–      La moitié des mères qui travaillent a déjà renoncé à une opportunité professionnelle pour préserver sa vie de famille.

–      67% des mères qui travaillent dorment moins de 7 heures par nuit, 63% sont épuisées.

–      79% des mères qui travaillent renoncent régulièrement à prendre soin d’elles par manque de temps (1 mère sur 5 saute des repas faute de temps, 62% renoncent à prendre du temps pour leur couple, 46% ont déjà renoncé à un projet personnel faute de temps).

Et après…

77% des mères qui travaillent ont le sentiment que concilier vie professionnelle et vie familiale sera encore plus difficile pour leurs filles…

* Premier réseau de mères actives fondé par Marlène Schiappa.

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