« Douane, chicane, soutane ».
Trois mots, trois rimes pour résumer le Belley d’il y a quelques siècles. De ce riche passé, la ville garde des traces qu’il faut savoir débusquer au détour d’un porche, d’une ruelle ou d’une cour d’immeuble. Vingt-cinq « nouveaux Belleysans » sont ainsi partis à la découverte des trésors cachés (ou non) de la capitale bugiste, emmenés par les guides de l’office de tourisme. La matinée avait démarré par un petit-déjeuner dans le salon d’honneur de la mairie où, comme l’a redit Philippe Rodriguez, adjoint au maire, « chaque Belleysan est ici chez lui ».
Puis, du quartier bourgeois à la cathédrale, en passant par la maison de Brillat-Savarin ou celle des Etats de province, les visiteurs ont appris à mieux connaître leur ville : imaginer les échoppes des marchands faisant de la
« vente à la fenêtre », entendre le bruit des sabots des chevaux dans la cour de la maison du gouverneur, sentir les odeurs des marchés aux bestiaux d’antan, revivre le faste des grandes cérémonies dans la cathédrale… Brillat-Savarin aurait adoré cette visite savoureuse de sa ville natale !
Et, comme on est accueillant à Belley, la matinée s’est achevée par un pot de l’amitié faisant la part belle aux produits du terroir. Une bien jolie manière de tisser des liens avec les nouveaux arrivants…
Fabienne Bouchage