Il apporte une touche de soleil dans nos assiettes et sent bon l’Italie, dont il est l’un des emblèmes. Pourtant, cet incontournable de la cuisine méditerranéenne nous vient d’Asie du Sud, d’Inde plus exactement.
Le basilic appartient à la famille des lamiacées et compte plus de 150 variétés. Il est cultivé comme plante condimentaire et aromatique, en partie grâce à l’acide rosmarinique que contiennent ses feuilles.
Originaire des pays chauds, donc thermophile, le basilic est fragile sous nos climats. Cette fragilité est à la base de beaucoup de problèmes et de déceptions chez les jardiniers : plantes flétrissant brusquement, feuilles devenant noires ou pourrissant, pieds entiers qui jaunissent… Il est bien difficile de garder les plants très longtemps et de les couper plusieurs fois. Aussi sommes-nous nombreux à en racheter chaque printemps pour notre bonheur en cuisine…
Toutefois, la culture du basilic peut se faire au jardin, sur le balcon ou en terrasse, voire à l’intérieur. On peut acheter un pied de basilic en pot dans une jardinerie à tout moment de l’année, mais il faudra souvent attendre mai-juin pour le replanter en extérieur. On peut aussi semer le basilic dès le mois d’avril, directement en place dans du terreau.
Pour prolonger sa durée de vie, il est recommandé de l’installer dans un endroit légèrement ombragé, protégé et chaud et de pincer de temps en temps les tiges lors du prélèvement des feuilles (pour favoriser le départ de nouvelles pousses). A l’intérieur, on veillera à bien aérer la pièce dans laquelle il se trouve, et de ne pas lui donner trop d’engrais. Les arrosages doivent être bien suivis, car le basilic flétrit vite au moindre manque d’eau. Notez également que les basilics à petites feuilles sont plus résistants que ceux à grandes feuilles.
Source : Jardin Romand n°181
Fabienne Bouchage