Communiqué de presse
M. Bertrand Galtier, directeur du Parc national des Ecrins, a osé ordonner que la zone coeur du Parc soit « nettoyée du loup ».
Refuser la présence d’une espèce protégée dans un espace protégé est inadmissible et illégal !
L’ASPAS et la LPO PACA ont obligé le Préfet à retirer son arrêté autorisant la battue, mais cette dernière avait déjà eu lieu le matin même. Aucun loup n’avait heureusement été débusqué et abattu, mais il aurait pu en être autrement… et impunément !
Si la cohabitation entre les moutons et les loups n’est pas possible, ce sont les moutons qu’il faut retirer de nos espaces naturels, et non les animaux sauvages !
Il nous parait primordial de réagir de façon unitaire et importante à cette nouvelle étape des attaques contre la nature.
Aussi, nous invitons toutes les associations, leurs adhérents et sympathisants à téléphoner ou envoyer des messages de protestation au président et au directeur du Parc national :
Président : Christian Pichoud Tél. 04 76 00 37 12 ou pichpn@gmail.com
Directeur : Bertrand Galtier 04 92 40 20 10 ou bertrand-galtier@ecrins-parcnational.fr
Pour que cette action soit efficace il faut agir en masse et immédiatement. Faites circuler !
Montrez que les citoyens respectueux de la biodiversité dans les parcs nationaux sont majoritaires. On ne touche pas à nos Parcs. On ne touche pas à la faune et à la flore sauvage !
Nous comptons sur vous. Les générations futures également…
Avec nos remerciements pour votre soutien
L’équipe de l’ASPAS
Merci
Les loups ont été éradiqués de nos régions par nos anciens. Aujourd’hui, la vie est si facile en rapport avec la vie d’autrefois qu’on ne sait plus quoi faire d’original. Je pense que le loup n’est pas une espèce en voie de disparition, et que cet animal a besoin d’énormément d’espace. Dans nos montagnes française, alpes, pyrénées, vosges, l’espace est trop restreint pour que cohabitent le loup et l’homme. Mais qu’est-ce qu’il a pris aux hommes de mettre sur pied un pareil projet ? Messieurs, le but de mon propos n’est pas de vous insulter, et je veux raison gardée quant à ma prise de position dans cette affaire ! Or, j’ai parlé avec plusieurs personnes impliquées dans ce projet, notamment des gardes de parc, et lorsque je leur ai demandé s’il était normal que le loup soit aujourd’hui réintroduit dans nos massifs, la réponse était toujours la même : « le loup était là avant l’homme » ! Chacun sa position, les uns sont pour, les autres (dont je fais partie) sont contre ! Soit ! La question à laquelle il ne m’a jamais été répondu est la suivante : étant donné les revendications très fortes des éleveurs en montagne, qui ne cessent de clamer leur opposition à la présence du loup, notamment en haute maurienne, manifestant à tour de bras devant la Préfecture de la Savoie, quelle est le but véritable de ce désir de retour du loup ? Est-ce absolument vital pour l’équilibre de la nature ? Si oui, pourquoi nos anciens ont-ils éliminé le loup ? Etaient-ils inconscients ou sages ? Est-ce, encore une fois, le fait de personnes un peu rêveuses et nostalgiques ? Il est courant d’entendre que le loup est inoffensif pour l’homme, … en nombre restreint, certainement, mais en surnombre ? Et si la faim poussent ces derniers à descendre dans les vallées lors d’hivers particulièrement rigoureux ? Y a-t-il parmi les éleveurs montagnards beaucoup de sympatisants avec ce projet ? Car enfin, ils sont les premiers concernés. Bien sûr, certains « pro-loups » diront que la perte d’une brebis est largement dédommagée par l’Etat. Mais dans ce cas particulier, pourquoi certains bergers préfèrent laisser ce travail, dégoûtés par la perte d’animaux qu’ils élèvent depuis leur naissance, et préférant capituler devant l’obstination de la France à réintroduire le loup. Pour conclure, j’ai indiqué supra, que le loup n’est pas une espèce en voie de disparition, il n’est qu’à citer des parcs nationaux immenses comme celui de Yellowstone, par exemple, où peuvent s’ébattre quantité d’espèces animales dont le loup, et ce sans danger potentiel d’aucune sorte et sans menacer le travail pastoral, dont même l’emploi de patous ne suffit pas à endiguer le massacre de leur cheptel … Je pense pour terminer, qu’il n’est pas sage de réintroduire le loup en France, notre pays est trop petit ; la preuve, une solution est proposée d’écarter les brebis et de laisser le loup vivre dans nos montagnes … Gardons la raison ! Voilà mon avis ( bien modeste ) sur ce sujet. Amicalement. Florent ROY