1. Le bon « timing »

Printemps (de mars à mai) ou automne (septembre, octobre), choisissez la bonne période pour planter vos conifères, plantes vivaces, rhododendrons et plantes de terre de bruyère. En revanche, les arbres et rosiers présentés à racines nues ou en motte se plantent en hiver, pendant leur période de repos.

  1. Un sol propre

Le sol doit être débarrassé des mauvaises herbes et autres racines anciennes : ainsi nettoyé, il laisse la place et les ressources nécessaires à la nouvelle plante pour s’épanouir.

  1. Une plante de qualité

Au moment de l’achat, vérifiez l’état des feuilles et des racines. Evitez les feuillages présentant des taches et sélectionnez les mottes sur lesquelles apparaissent de nombreuses petites radicelles blanches.

  1. Une bonne hydratation

Faites tremper la motte quelques minutes (voire plusieurs heures si elle semble desséchée) dans une bassine d’eau. Précaution indispensable pour les conifères et les rhododendrons, en particulier.

  1. Un trou suffisamment grand

Plus le trou de plantation est grand, plus le développement de la plante sera facilité. Comptez un volume d’au moins deux fois celui de la motte.

  1. Question de profondeur

Pour éviter son dessèchement, veillez à ce que la motte ne dépasse pas en surface : elle doit juste affleurer ou être recouverte d’au maximum 1 à 2 cm de terre.

  1. Espace vital

Pensez à respecter l’espace vital de votre plante, c’est-à-dire celui qu’elle occupera à l’âge adulte (indiqué généralement sur l’étiquette au moment de l’achat). Même si le massif paraît un peu vide au début, veillez à ne pas trop serrer vos plants.

  1. N’oubliez pas le tuteur

Certaines plantes ou arbustes nécessitent un tuteur, surtout au début quand leur enracinement n’est pas suffisant pour résister au vent.

  1. Nourrir la plante

Evitez l’engrais pur au fond du trou, qui risquerait de brûler les racines ; mélangez plutôt un peu de terre extraite à un fertilisant organique, que vous disposerez autour de la motte en refermant le trou de plantation.

  1. Un arrosage adapté

Enfin, terminez par un bon arrosage même si le temps est humide. Le bon volume : 5 litres pour un arbuste, 10 litres pour un grand conifère, 1 à 2 litres pour une plante de taille moyenne.

Fabienne Bouchage
Source : « Tout en un » – Rustica trimestriel. 2009.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.